Bulletin d’information FAO Togo, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 2020

Bulletin d’information FAO Togo, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 2020

Organisation affiliée : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

Site de publication : fao.org

Type de publication : Article

Date de publication : 2020

Lien du document original

 

*Les Wathinotes sont des extraits de publications choisies par WATHI et conformes aux documents originaux. Les rapports utilisés pour l’élaboration des Wathinotes sont sélectionnés par WATHI compte tenu de leur pertinence par rapport au contexte du pays. Toutes les Wathinotes renvoient aux publications originales et intégrales qui ne sont pas hébergées par le site de WATHI, et sont destinées à promouvoir la lecture de ces documents, fruit du travail de recherche d’universitaires et d’experts.


 

La FAO appuie Choco Togo, une entreprise spécialisée dans la production du chocolat bio-équitable

Choco Togo est une initiative de jeunes entrepreneurs togolais spécialisée dans la production de chocolats bio et naturels fabriqués au Togo. Lancée en 2014 à l’issue d’une formation en Italie sur la fabrication traditionnelle du chocolat, Choco Togo propose du chocolat naturel, composé de plus de 80%de cacao, sans additifs alimentaires ni produits chimiques.

Premier prix du meilleur projet entrepreneurial en 2015, Choco Togo est de plus en plus présent sur les foires et salons tant au national qu’à l’international. Dans cette optique, Choco Togo a bénéficié de l’appui de la FAO pour participer du 8 au 16 octobre 2019 au Mexique à la rencontre internationale sur les «échanges d’expériences des organisations de producteurs forestiers et agricoles dans le cadre de la décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale 2019 – 2028».

Cette entreprise a à cœur de promouvoir la consommation du chocolat «Made in Togo» et les bienfaits du chocolat naturel, pour créer de la valeur ajoutée à la filière cacaoyère, afin de lutter contre la pauvreté et l’exode en milieu rural, par la création de la main d’œuvre. Choco Togo emploie essentiellement les femmes, pour un mieux-être des ménages et une prise en charge assurée de l’éducation et de l’instruction des enfants, la relève de demain. 

Formation des formateurs du Madagascar, du Ghana, de la Zambie et du Togo sur le recensement des arbres

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) fournit un appui technique, des directives et des services consultatifs aux secteurs public et privé des pays membres pour la mise en œuvre de programmes de boisement et de reboisement à des fins de protection de l’environnement, de production de bois et de produits forestiers non ligneux, au travers du Mécanisme forêts et paysans (FFF).

Les producteurs forestiers et agricoles ont le potentiel de transformation nécessaire pour parvenir à un développement durable et réagir au changement climatique à l’échelle du paysage. Ils constituent le plus grand secteur privé des pays en développement et la plus grande source d’emploi

A cet effet, le Mécanisme FFF intensifie au Togo ses activités de formation et de renforcement des capacités des organisations de producteurs forestiers agricoles (OPFA) par un soutien financier direct, une assistance technique, un apprentissage entre pairs et des visites d’échange et de connaissances. Les producteurs forestiers et agricoles ont le potentiel de transformation nécessaire pour parvenir à un développement durable et réagir au changement climatique à l’échelle du paysage. Ils constituent le plus grand secteur privé des pays en développement et la plus grande source d’emploi.

Outils danalyse et de développement des marchés

Le Mécanisme forêt et paysans vise également à renforcer l’entrepreneuriat et l’accès des producteurs aux marchés et aux instruments financiers au travers de chaînes de valeur, tout en assurant l’équité genre au sein des OPFA dotées de nouvelles capacités d’incubation des entreprises.

Afin d’atteindre ce résultat, les organisations paysannes et les faîtières accompagnatrices se doivent d’être renforcées sur les outils d’analyse de marchés potentiels, la mise en œuvre de stratégie et de plan de développement durable d’une entreprise.

Signature des protocoles daccord au profit de 12 organisations de producteurs forestiers et agricoles 

Dans l’accompagnement des OPFA et des faitières pour l’amélioration des moyens d’existence et la préservation des ressources forestières, des protocoles d’accord sont établis entre le Mouvement Alliance Paysanne du Togo (MAPTO), la coopérative AKIDJETAN, la fédération des unions de producteurs de café et cacao (FUPROCAT), la Direction régionale de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature (DREDDPN), la Centrale de producteurs de céréales (CPC) et la FAO, au profit de 12 OPFA, pour des actions concrètes auprès des communautés à la base pour un montant global de 88 355 500 FCFA.

Formation de 250 maraichers de la zone littorale du Togo sur les bonnes pratiques culturales face au changement climatique

La FAO et le gouvernement togolais ont initié des formations à l’endroit des maraîchersde la zone littorale, afin de mieux les accompagner dans la mise en application des bonnes pratiques culturales, ceci dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo face au changement climatique». En effet, les cultures maraichères jouent un rôle important dans la sécurité alimentaire et l’amélioration des revenus des producteurs au Togo.

La proximité de la ville de Lomé à forte densité urbaine est un atout majeur de marché pour les maraichers. Malgré ces potentialités, le maraichage est confronté à de multiples contraintes dont le manque de semence améliorée, le changement climatique et la non adoption des technologies éprouvées. L’objectif de ces formations est de renforcer les connaissances de 250 maraichers, dont 200 femmes et 50 jeunes hommes de la zone littorale sur les bases de la production maraîchère durable en vue de contribuer à l’amélioration de la productivité et des revenus des producteurs.

Renforcement des capacités des membres des unions régionales des coopératives de pêche sur la bonne gouvernance et la gestion des coopératives 

Le produit 1 du projet «Renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo face au changement climatique» prévoit de renforcer les capacités des acteurs des coopératives de pêche et d’aquaculture sur la bonne gouvernance et la gestion des coopératives ainsi que l’actualisation du plan d’action de la fédération nationale des unions de coopératives de pêche du Togo (FENUCOOPETO). Ceci s’est fait à travers trois sessions de formations, à Lomé, à Atakpamé et à Kara.

La mise en place des champs écoles producteurs et léquipement des brigades villageoises

La CEDEAO et la FAO reconnaissent que la formation des agriculteurs est essentielle dans la stratégie de gestion durable de la CLA; pour ce faire les champs école producteurs (CEP) sont une approche d’éducation fortement encouragée. Ensuite ce fut le tour des brigades villageoises, prestataires de service de traitement phytosanitaire de se faire recycler sur la connaissance des principaux ravageurs des cultures céréalières, maraichères et de rente, la règlementation phytosanitaire sur les pesticides au Togo et sur l’utilisation rationnelle et sécuritaire des pesticides. Les modules relatifs à la création d’une entreprise phytosanitaire ainsi que sa gestion ont été également abordés au cours de cette formation.

 Le système des Nations Unies au Togo appuie le processus dévaluation du système de gestion des risques de catastrophes du pays 

Du 25 novembre au 04 décembre 2019, s’est tenue au Togo, une mission de diagnostic des capacités en matière de réduction de risque de catastrophe et d’adaptation au changement climatique (CADRI), qui est une initiative d’évaluation des capacités existantes des risques et lacunes en vue de faire des recommandations nécessaires pour la réduction des risques de catastrophes dans le pays. Au total 95 institutions (dont 29 structures étatiques niveau central, 42 structures étatiques niveau local, 09 sociétés civiles et 2 secteurs privées, 13 partenaires techniques et financiers et le SNU) ont été rencontrées par l’équipe de mission CADRI sur toute l’étendue du territoire.

La CEDEAO et la FAO reconnaissent que la formation des agriculteurs est essentielle dans la stratégie de gestion durable de la CLA; pour ce faire les champs école producteurs (CEP) sont une approche d’éducation fortement encouragée

Au cours de ces rencontres, les débats ont porté sur les capacités existantes de ces différentes structures, les catastrophes auxquels ils sont confrontés, les moyens de réponse à ces risques et les défis relevés. Sur la base de cette évaluation, des recommandations ont été proposées pour combler ces différentes lacunes:

  • Il est souhaité que la présence de l’Agence nationale de la protection civile soit effective dans chaque région, prioritairement dans la Maritime et les Savanes.
  • Il est nécessaire d’intégrer l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au plan de contingence au niveau national, régional et communal.
  • Afin de faciliter les interventions et situer les rôles et responsabilités, il est primordial de clarifier les mécanismes de coordination de la réponse d’urgence, en révisant les textes de loi d’
  • Ensuite il faut faire de la sensibilisation pour informer la population sur les rôles et mandat de chaque institution intervenant dans la réponse aux risques de catastrophes.

 

Commenter