Auteur : Nicolas Kossivi Vava

Organisation affiliée : World Bank

Site de publication : blogs.worldbank.org

Type de publication : blog

Date de publication : 27 septembre 2021

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*Les Wathinotes sont des extraits de publications choisies par WATHI et conformes aux documents originaux. Les rapports utilisés pour l’élaboration des Wathinotes sont sélectionnés par WATHI compte tenu de leur pertinence par rapport au contexte du pays. Toutes les Wathinotes renvoient aux publications originales et intégrales qui ne sont pas hébergées par le site de WATHI, et sont destinées à promouvoir la lecture de ces documents, fruit du travail de recherche d’universitaires et d’experts.

Le passage du Coronavirus révèle la fébrilité de nos systèmes étatiques. L’avenir est incertain pour la plupart des Etats, en particulier pour ceux en voie de développement, dont le Togo. Aujourd’hui plus que jamais, la jeunesse est attendue dans l’arène, aux côtés des acteurs publics, pour réduire l’impact socioéconomique considérable de la pandémie. En clair, une pression de plus pèse sur nos têtes.

Pour sa part, la jeunesse togolaise manifeste sa solidarité à la lutte contre la COVID-19 (coronavirus) avec des actions de riposte individuelles et collectives. Elle relaye en ligne les informations relatives à la pandémie, organise des campagnes de sensibilisation et s’associe à des organisations pour distribuer des kits de protection et même des vivres. La jeunesse témoigne ainsi son attachement au bien-être de la communauté. Les populations rurales, déconnectées et vulnérables seront les plus comblées.

Aujourd’hui plus que jamais, la jeunesse est attendue dans l’arène, aux côtés des acteurs publics, pour réduire l’impact socioéconomique considérable de la pandémie

Ce n’est plus à démontrer. L’espoir de tout le continent africain repose sur son dividende démographique.  Nos populations sont dominées par une jeunesse perpétuellement confrontée à des défis. Face donc aux effets inattendus et néfastes de la crise, nous sommes appelés à nous affirmer davantage dans la chaîne de résilience initiée par l’État à travers sa politique nationale de riposte.

La jeunesse togolaise doit saisir les opportunités qui s’offrent à elle

La pandémie a redéfini notre mode de vie et de travail.  Confinement, couvre-feu, fermeture des frontières, bouclage des villes, télétravail, sont devenus des termes d’usage courant. Parallèlement, le numérique se façonne peu à peu. À côté, la population est amenée à s’adapter à toutes ces mutations avec des moyens souvent limités.

L’espoir de tout le continent africain repose sur son dividende démographique

L’agriculture n’est pas en reste

En tant que jeunes, nous devrons également renforcer notre résilience en repoussant nos limites à travers l’apprentissage.

Nous avons désormais intérêt à mettre notre temps à profit pour apprendre de nouvelles choses, acquérir de nouvelles compétences et proposer des solutions de développement pour stimuler la transformation sociale.

Pour finir, l’État a naturellement le devoir de créer les conditions optimales pour permettre à la jeunesse de faire face au changement.