Le programme sur la gouvernance, Faure GNASSINGBE

Le programme sur la gouvernance,  Faure GNASSINGBE

Élection présidentielle du 22 février 2020 au Togo

Faure Gnassingbé, candidat de l’Union pour la République (UNIR)

Mes engagements. Ensemble pour poursuivre la construction d’un Togo stable, prospère et harmonieux

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Programme gouvernance

 

« Les Togolais vouent un attachement viscéral à leur pays, à son développement, à sa prospérité, à son unité et à sa cohésion.

Au-delà des divergences légitimes, il est possible de créer une véritable cohésion nationale fondée sur le dialogue, la concertation et la ferme volonté de rassembler davantage les acteurs de la société togolaise autour des idéaux et des objectifs essentiels de paix, de sécurité, de développement, de prospérité et de mieux-être partagés.

Le processus de décentralisation crée le cadre opportun pour y parvenir. »

 

En matière de gouvernance, selon le candidat, il faut :

  1. Le parachèvement de l’architecture institutionnelle prévue par la Constitution avec l’élection et l’installation rapide des conseils régionaux et du Sénat
  2. L’instauration de mécanismes et de cadres de dialogue et de concertation, au moins une fois l’an, avec les principaux acteurs et composantes de la société togolaise sur les priorités et objectifs de développement ou des questions spécifiques d’intérêt national (partenaires sociaux, collectivités et autorités locales, organisations professionnelles sectorielles)
  3. La mise en place d’un dispositif annuel et participatif d’évaluation de l’action publique à travers notamment un forum national citoyen
  4. L’effectivité de la communalisation à travers un partenariat État-communes sur des projets communaux prioritaires à mettre en œuvre et budgétisés par le Gouvernement. Chaque commune se verra ainsi dotée d’un plan de développement communal en partenariat avec le Gouvernement. L’exécution de ces plans sera mise en œuvre par les jeunes et femmes entrepreneurs locaux
  5. Le renforcement de la participation et du contrôle citoyen de l’action publique, notamment à travers une coordination harmonieuse et des partenariats entre l’État, les collectivités locales, les acteurs du développement à la base;
  6. La concertation et le dialogue continus et permanents entre le gouvernement et les corps intermédiaires, notamment les partenaires sociaux, les organisations professionnelles, les coopératives et groupements de producteurs agricoles, les associations des parents d’élèves
  7. La poursuite de la modernisation de l’administration publique autour de valeurs de redevabilité et d’efficacité avec un renforcement des effectifs de 000 agents supplémentaires sur les 5 prochaines années
  8. L’expérimentation d’un modèle de gestion participatif des systèmes éducatifs et de santé à travers une implication et une participation plus fortes des acteurs locaux (collectivités et autorités locales, associations de parents d’élèves, secteur privé national, partenaires sociaux, organisations de la société civile), notamment sur les contrôles de qualité des systèmes éducatifs et de santé. Dans ce cadre, institutionnaliser un quota d’au moins 20 % de jeunes dans les structures qui seront mises en place
  9. La promotion et l’ancrage des valeurs partagées de patriotisme, de civisme, de citoyenneté, de conscience nationale, de travail, de solidarité, de culture de l’Etat et de respect de l’autorité, de justice sociale et d’égalité des chances
  10. Le renforcement de l’État de droit par la poursuite de la modernisation de la justice

 

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